SANTA MESSA TRADIZIONALE

Roma 24 maggio 2003

Basilica di S. Maria Maggiore
 

RASSEGNA STAMPA
 
 

Articoli e segnalazioni prima della celebrazione

21 aprile 2003 - Le Figaro

                                                            
                                                                
Jean Paul II tend les mains aux traditionalistes
 
di Sophie de Ravinel
 
 
Le 24 mai prochain, pour la première fois depuis l’institution du nouveau rite liturgique post conciliaire, un cardinal célèbrera une messe selon le rite tridentin dit de Saint-Pie V dans une basilique majeure de Rome, en l’occurrence Sainte Marie Majeure. C’est le cardinal Dario Castrillon Hoyos qui, à la demande de Jean Paul II , célèbrera cette messe toute en latin, le dos tourné aux fidèles.
Le cardinal colombien est préfet de la Congrégation pour le clergé mais aussi, et surtout en ce qui concerne ce geste, président de la commission pontificale " Ecclesia Dei ", instituée par le Pape en juillet 1988 pour collaborer avec les fidèles souhaitant conserver la liturgie antérieure au concile Vatican II.
Monseigneur Jean Pierre Ricard, Archevêque de Bordeaux et président de la conférence des évêques de France, fait lui même partie de cette commission.
 
Une association traditionaliste italienne Una Voce ; vient de publier un communiqué en plusieurs langues pour inviter les fidèles traditionalistes à se rendre en grand nombre à cette célébration qui " revêt une grande signification ".
Il s’agit pour eux  " d’un signe important qui, s’il plaît à Dieu, pourrait produire de grands fruits " et " une occasion de majeure importance pour l’avenir de la liturgie traditionnelle ".
 
Que l’on use l’ancien rythme lors d’une célébration autorisée, n’est pas un fait nouveau en soit.
 
Jean Paul II la rendu possible depuis 1984. Cependant, les prêtres souhaitant célébrer une messe selon le rite de Saint Pie V doivent auparavant en demander l’autorisation, " l’indult ", à leur évêque.
Or, les évêques qui octroient cette autorisation ne sont pas très nombreux.
Pour cette raison, les fidèles attachés au rite Saint Pie V et en communion avec Rome, demandent depuis longtemps et avec insistance la " libéralisation " de cette pratique.
Le geste du cardinal Hoyos peut donc être interprété comme un signal envoyé aux évêques afin qu’ils élargissent la concession de l’indult et célèbrent eux mêmes à l’occasion selon cette liturgie.
 
Mais il est aussi possible d’aller encore plus loin.
Ce geste est en effet une main tendue aux fidèles traditionalistes qui ne sont plus en communion avec Rome et qui affirment avoir deux exigences principales :
   -        que Rome accorde à tout prêtre le droit de célébrer la messe tridentine et 
   -        qu’elle lève les censures
 
Le désir de Jean Paul II de résoudre le schisme provoqué lors de l’ordination illicite des quatre évêques par le français Mgr Lefèbvre en 1988, est bien connu.
Et quelques cardinaux de la curie s’emploient activement depuis plusieurs années à cette tâche compliquée.
 
Une aventure, qui a connu des rebondissements depuis l’an 2000, année de reprise des pourparlers entre Rome et Ecône en Suisse, où se trouve le siège de la plus importante formation traditionaliste en rupture avec Rome, la Fraternité St Pie X.
 
Après que le cardinal Hoyos fut allé jusqu’à imaginer la création d’une structure administrative ecclésiale particulière pour les accueillir au sein de l’Eglise, les relations se sont à nouveau tendus avec la Fraternité St Pie X qui ne souhaitait pas être enfermée dans une " cage dorée ".
Mais dans le même temps en janvier 2002, une formation importante de traditionalistes du diocèse de CAMPOS (Brésil), est revenue dans l’Eglise catholique, suscitant de grandes espérances et de remous chez les fidèles de Mgr Lefèbvre.
 
 
(su)


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