SANTA MESSA TRADIZIONALE

Roma 24 maggio 2003

Basilica di S. Maria Maggiore
 

RASSEGNA STAMPA
 
 

Articoli e segnalazioni prima della celebrazione
 

8 maggio 2003 - Present


La messe du 24 mai

de Jean Madiran
 
A l’autel principal de la basilique romaine Sainte Marie Majeure, ce sera donc, le samedi 24 mai, une grande messe grégorienne avec diacre et  sous diacre, selon le rite dit " tridentin " ou " de Saint Pie V " ou encore "  des livres liturgiques de 1962 ".
 
Tous les cardinaux de la curie romaine, semble-t-il, sont personnellement invités à y assister. 
 
La messe sera celle du 24 mai, qui est, justement la fête de Marie auxiliatrice.
 
Le titre d’Auxilium " (auxilium christianorum) fut ajouté par le pape aux litanies de la Sainte Vierge en reconnaissance de la Victoire remportée sur l’invasion ottomane (en français : " secours des chrétiens "). Puis la fête de " Sainte Marie auxiliatrice " fut établie à perpétuité au 24 mai par pie le Septième, en 1814, lors de son retour à Rome après ses cinq années de captivité napoléonienne à Savone puis à Fontainebleau.
 
Ce sera donc une messe Salve sancta parens, excepté l’oraison, la secrète et la postcommunion propres. Elles sera célébrée, comme on le sait, par le cardinal Castrillon Hoyos, préfet de la Congrégation du clergé  et président de la commission pontificale Ecclésia Dei.
 
Et ce sera une application directe de ce "  respect ", en matière de " liturgie eucharistique ", que Jean-Paul II au paragraphe 46 de son encyclique du jeudi-saint, réclame pour les diverses traditions ecclésiales légitimement constituées.
 
En fait de " tradition ecclésiale légitimement constituées ", aucune liturgie eucharistique ne l’est autant que le rite romain, d’ancienneté immémoriale.
 
On lui a gravement manqué de respect quand, à partir de novembre 1969, on l’a brusquement interdit par un abus d’autorité dont l’impiété était manifeste.

Une coutume aussi ancienne a, par le fait même, force de loi dans l’univers mental et moral du catholicisme.

On ne peut interdire une telle coutume que si elle est intrinsèquement mauvaise. S’il s’agit (par hypothèse) simplement de rénover, de " moderniser " une liturgie que l’on suppose " vieillie ", " dépassée ", " obsolète ", on laisse alors cette liturgie s’effacer et disparaître d’elle-même, peu à peu, d’autant plus facilement que l’on prétend qu’elle n’intéresse plus qu’un tout petit nombre de vieillards.

On ne s’en va pas faire la chasse à l’homme initiée en novembre 1969 à l’encontre des prêtres et des fidèles qui restent attachés au rite romain traditionnel.

On  ne se permet pas de prétendre que,  du jour au lendemain, ce rite est aboli. Avant même toute autre considération liturgique, théologique ou canonique, ce brutal abus de pouvoir était violemment hétérogène aux mœurs catholiques. C’était l’avertissement d’une grave anomalie.

Presque trente quatre années ont passé. Le sombre avertissement de novembre 1969 et les incidents qui ont suivi sont aujourd’hui couramment méconnus ou oubliés. Demeurent toutefois quelques témoins, parmi lesquels celui qui signe.
Demeurent également les conséquences: les dévastations, et les mauvaises habitudes prises de se contenter d’une liturgie dévastée. L’habitude, aussi, de dénigrer l’être historique de l’Eglise et le patrimoine religieux reçu en héritage.

La messe du samedi 24 mai  à Sainte Marie Majeure manifestera une restauration du respect dû à une tradition liturgique légitimement établie dans l’Eglise latine.
 
 
 
 
 

(su)


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